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Quelle machine pour quel usage ? Les deux-roues, il y en a pour tous les goûts et il n’est pas toujours facile de comprendre les différentes catégories pour choisir son destrier ! Ce tutoriel est là pour vous aider : pour un usage routier, nous distinguons 7 familles de deux-roues.

 

1. Roadsters

 

Il y a environ 30 ans, à l’apparition de cette catégorie, la philosophie roadster consistait à transformer une moto sportive en lui enlevant son carénage et en lui greffant un grand guidon ouvert à la place des demi-guidons bracelets. Depuis, ces machines sont devenues une catégorie à part entière et sont parmi les plus vendues de nos jours en France. Pourquoi ? Grâce à leur polyvalence ! Ce sont des motos aux aptitudes sportives mais qui sont utilisables au quotidien. Elles savent donc rouler en ville comme mettre du bon rythme quand la route se met à serpenter ! Elle offrent d’ailleurs généralement un bon compromis entre agilité et stabilité. Enfin, ces motos offrent une position de conduite légèrement basculée sur l’avant, agréable et pas fatiguante.

Chez les roadsters, on distingue principalement deux sous-catégories. D’un côté, on retrouve les roadsters sportifs, qui ne trahissent pas leurs origines racing et qui ne possèdent généralement pas de carénages, comme la Suzuki GSX-S 750, la Kawasaki Z 900 ou la Triumph 675 Street Triple R parmi tant d’autres.

De l’autre côté, existent les roadsters routiers, plus sages et souvent dotés de carénages (pour une meilleure protection contre le vent et la pluie) comme la Honda CBF 1000 ou la Yamaha XJ6 Diversion 600.

 

2. Trails routiers

 

Ces motos sont principalement faites pour les horizons lointains mais s’utilisent très bien aussi au quotidien. Les trails sont des motos confortables grâce à la position de conduite droite, les suspensions à grand débattement, ainsi que les carénages et la bulle qui protègeront plutôt bien le pilote du vent et des intempéries. De plus, ce sont les machines que l’on peut équiper le plus facilement en bagagerie (aux côtés des routières).

Si les trails routiers sont dédiés à un usage exclusivement sur bitume, comme la BMW S 1000 XR, il existe aussi des trails aventure, de moyenne et grosse cylindrée, qui peuvent à la fois rouler sur route et s’utiliser en off-road, notamment sur piste en terre, piste en sable, et dans les chemins forestiers. La Honda Africa Twin est l’une des meilleures représentantes de ces machines faites pour dépasser les sentiers battus.

Motos très polyvalentes, les trails sont, à l’instar des roadsters, très appréciés par les motards et les chiffres de vente le prouvent ces dernières années !

 

3. Routières

 

Ces motos sont les plus aptes au voyage : ce sont les motos les plus confortables pour le pilote et le passager, elles offrent la meilleure protection grâce aux carénages enveloppants et à la bulle imposante, elles sont équipées pour voyager dans le confort (avec par exemple poignées chauffantes et radio), possède souvent des aspects pratiques, et sont équipées d’origine de capacités de chargement via les valises et parfois le top case. Revers évident de la médaille : ce sont des machines encombrantes et lourdes, plus difficiles à gérer et à garer en ville.

Parmi la famille des routières, plusieurs orientations se dessinent. Les routières comme la Honda Deauville 700 sont la base de la catégorie et un bon compromis.

Il existe ensuite les GT (pour « Grand Tourisme ») comme la BMW K 1300 GT ou la BMW 1200 RT : motos plus imposantes, de plus grosse cylindrée et mieux équipées, elles représentent le haut de gamme des routières.

Enfin, une dernière tendance chez les routières, bien plus minime, est symbolisée par les sportivo-GT, comme la Suzuki GSX-R 1300 Hayabusa ou la Kawasaki ZZR 1400. Machines atypiques, elles sont à la moto ce que le TGV est au train : une proposition de voyage à vive allure.

 

4. Customs

 

Motos généralement lourdes et avec une garde au sol limitée, les customs ne correspondent pas à une recherche de vitesse et de performance : on entre ici dans une famille où priment généralement les sensations mécaniques, avec les moteurs qui vibrent et se font entendre, l’esthétique via les looks travaillés et les chromes qui brillent, et enfin l’envie de cruiser, c’est-à-dire le plaisir de rouler à un rythme de balade. La position de conduite est très détendue au guidon des customs : la selle est basse, généralement large et confortable, le haut du corps est droit (ou parfois un peu en arrière), les jambes sont orientées vers l’avant.

Dans la famille des customs, on pense bien sûr à la marque américaine mythique Harley-Davidson, avec des modèles comme la Harley-Davidson Fat Bob et Fat Boy. On se rappelle aussi des marques japonaises sur le segment, avec des modèles plus anciens comme la Honda VF750C ou la Yamaha XV 1600 Wild Star.

Les customs font souvent l’objet de personnalisations ou de transformations de la part de leurs propriétaires, et entrent ensuite éventuellement dans des sous-catégories tels que les choppers, qui s’orientent vers des géométries extrêmes, et les bobbers, qui favorisent la simplicité dans les lignes et la conception.

 

5. Sportives

 

Ce sont les motos échappées des circuits ! Leur moteur, ainsi que toute la partie-cycle — notamment le cadre, le bras oscillant, les suspensions, les roues et le système de freinage — sont étudiés pour la performance. D’ailleurs, les puissances des sportives parlent d’elles-mêmes : machines les plus puissantes du marché, les grosses cylindrées dépassent aujourd’hui les 200 ch ! Sur ces chasseuses de chrono, on oublie le confort : la priorité est l’efficacité, avec une position de conduite exclusive. En plus des jambes qui sont très repliées sur les repose-pieds placés haut, le buste est basculé sur l’avant pour un meilleur ressenti du train avant, une meilleure capacité à charger la moto dans le but d’éviter les wheelings, et un meilleur aérodynamisme. Vous l’aurez compris : les sportives, comme la célèbre Honda VTR 1000 SP2 ou l’italienne Ducati 800 SS par exemple, sont les motos les plus appropriées si vous désirez rouler sur circuit occasionnellement en plus de votre utilisation sur route.

 

6. Scooters

 

Ce sont des machines très adaptées pour évoluer en ville. Tout d’abord, la base du scooter, c’est la facilité de conduite : la boîte de vitesse et l’embrayage sont remplacés par un variateur qui gère le régime moteur et un embrayage automatique, et il n’y a donc pas de commandes aux pieds. Tout se joue au guidon avec la poignée d’accélérateur et les deux leviers de frein, pour les freins avant et arrière. Possédant généralement des roues de petit diamètre, un court rayon de braquage et un centre de gravité bas, les scooters se montrent très maniables. Ils ont un autre atout pour l’utilisation urbaine : ils possèdent un coffre avec une grande capacité de rangement permettant de loger un ou deux casques. L’utilisation en ville est également facilitée par la position de conduite neutre, l’assise confortable, et des carénages enveloppants et une bulle bien pratiques pour la protection du corps du pilote, notamment en cas de pluie.

En plus des scooters destinés à un usage urbain, que ce soit en 125 cm3 comme les Peugeot Satelis, Piaggio X Evo et Daelim XQ, ou bien en plus grosse cylindrée comme le Suzuki Burgman 400, il existe également des modèles plus sportifs et plus performants (puissance du moteur, châssis, roues de plus grand diamètre, équipements, etc) qui pourront peut-être perdre en aspects pratiques mais qui seront plus à l’aise en dehors des villes, sur route et autoroute. Parmi eux, les maxi-scooters sportifs Yamaha T-Max 530 ou l’Aprilia SRV 850 illustrent cette recherche de sportivité.

 

7. Tricycles à moteur

 

La dernière famille de deux-roues…comprend des machines dotées de trois roues ! Ces véhicules qui se comportent comme des deux-roues peuvent être conduits avec le permis moto mais aussi avec le permis auto (sous certaines conditions selon les cas) car ce sont des tricycles à moteur aux yeux de la législation : en résumé, les deux roues montées sur le même axe (les roues avant) ont une largeur de 460 mm minimum, le système de freinage permet de freiner les 3 roues simultanément avec la pédale au pied, et il y a la présence d’un frein de parking. Ces véhicules, comme les Piaggio MP3 350, Yourban 300 et Peugeot Metropolis 400, représentent notamment une solution intéressante pour les personnes qui roulent habituellement en voiture et qui cherchent une nouvelle solution de mobilité afin de défier les embouteillages en milieu urbain.

 

La famille joker : les néo-rétro !

 

En plus des 7 catégories principales, on estime qu’il existe une familles « joker », c’est-à-dire que l’on ne considère pas comme une famille à part entière : les néo-rétro ! En vogue ces dernières années, ce sont les motos qui opèrent le mélange de l’ancien et du moderne ! De manière simple, ce sont des machines qui se dotent des technologiques modernes au niveau du cadre, des freins, des suspensions et des équipements par exemple, mais qui adoptent un look à l’ancienne. Plutôt qu’une famille de machines, les néo-rétro représentent des sous-catégories d’autres familles. Dans la famille des roadsters par exemple, il existe des roadsters rétro : on les assimilera souvent à des café racers, c’est-à-dire des machines compactes, au look vintage et à l’inspiration racing. De même dans la famille des trails, il existe des trails rétro, dans l’inspiration scrambler.

Dans la tendance néo-rétro, on peut citer la dernière génération du roadster Honda CB 1000 R, la Kawasaki Z 900 RS Café Racer ou encore la belle BMW R Nine T, créée pour les 90 ans de BMW Motorrad.